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1/A Qui veut monter longtemps est attentif aux alertes.Présentation

Un monteur sachant monter ménage sa monture et se méfie des morsures du matériel

- Que vous vous fassiez du souci pour votre santé ou non, voici une série de textes qui vous rappellera certainement quelques expériences personnelles et vous ouvrira des horizons sur des questions que vous ne vous étiez peut-être jamais posées.

En montage, on travaille presque toujours passionnément, sans compter, et beaucoup d’entre nous souhaitent pratiquer ce métier le plus longtemps possible. Alors sachons nous ménager pour aller jusqu’au bout de notre passion.

Recommandation :

Imprimez donc cette page et les suivantes Pour conserver vos yeux plus longtemps

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- UN MONTEUR SACHANT MONTER MENAGE SA MONTURE ET SE MEFIE DES MORSURES DU MATERIEL

- Que vous vous fassiez du souci pour votre santé ou non, voici une série de textes qui vous rappellera certainement quelques expériences personnelles et vous ouvrira des horizons sur des questions que vous ne vous étiez peut-être jamais posées.

En montage, on travaille presque toujours passionnément, sans compter, et beaucoup d’entre nous souhaitent pratiquer ce métier le plus longtemps possible. Alors sachons nous ménager pour aller jusqu’au bout de notre passion.

Pour monter, il ne faut être ni aveugle ni sourd ni manchot (quoi qu’on y arriverait peut-être avec les pieds…)

La vue et l’ouie associées à une tête pensante capable à la fois d’émotions et de sensibilité mais aussi capable de concevoir, de construire, bref de créer, ce sont nos outils principaux.

Viennent ensuite ceux qui nous sont extérieurs ; les machines, quelles qu’elles soient. Ces machines ne doivent pas nous gâcher nos principaux outils mais plutôt être à leur service. Il faut savoir les utiliser sans se mettre en danger, savoir les maîtriser, en être le maître donc et non l’esclave… Nous ne sommes pas des bêtes de trait !

Dans chaque métier qui fait appel à des machines, il y a des normes de sécurité ; chez les grutiers, les bûcherons, les conducteurs etc….

Nous aussi nous travaillons avec des machines et certaines normes de sécurité existent tant au niveau européen que national. Il faut les connaître et les faire évoluer, car nos métiers ne sont pas “sous surveillance”, il y a dons les risques connus et ceux qui ne le sont pas encore. C’est aussi à nous d’en prendre conscience et de les mesurer.

La première prise de conscience est venue des plaintes des uns et des autres, entendues lors des réunions des professionnels du montage proposées par le Syndicat National des Techniciens et Réalisateurs CGT ; “J’ai les yeux qui brûlent”, “quel boucan, les disques durs !”, “Je n’arrive plus à dormir tellement je suis stressé”…

Enfin nous entendions collectivement ce qu’individuellement, quel que soit notre âge, nous ressentions et ne pouvions confier qu’à quelque uns au coin d’un couloir. Il a donc été décidé de constituer un groupe de travail afin d’étudier les incidences de l’ordinateur sur la santé des utilisateurs, recherche destinée à s’inscrire dans la publication de la brochure : “ça ne colle plus”

Mais les explorations et les recherches prirent du temps et nous avons décidé de publier une brochure à part, plus tard…

Les 6 monteuses qui formèrent finalement le groupe fixe, durent jongler avec leurs horaires professionnels et leur vie privée pour prendre contact avec des spécialistes, lire des brochures obscures, échanger des livres, collationner des articles scientifiques, écrire, raturer, recueillir les récits d’autres monteurs, participer à des colloques, rencontrer des institutions, écrire et raturer à nouveau.

Les périodes de travail intensif éloignaient l’une ou l’autre du groupe, et distendait le fil de nos réunions ; en même temps elles nourrissaient notre réflexion car nous les vivions avec une conscience plus grande.

Si nous avons appelé ce groupe “Santé et plus si affinité”, c’est que, par métaphore, au-delà des maux de dos d’yeux, nous avons pu pousser nos échanges dans la zone non balisée de la création par ordinateur et de la communication via l’ordinateur. C’est cela qu’ont permis nos affinités. Autour de plats qui ont fait de nos réunions des “surprises parties” de plaisir autant que de travail, nos 6 personnalités différentes, d’âges différents (de 30 à 54 ans), aux pratiques professionnelles diverses, syndiquées ou non, ont choisi le risque de la multiplicité des approches et de la fidélité à notre écriture personnelle. C’est le double mouvement d’une volonté commune et du respect de notre diversité qui anime cette brochure.

Pour monter, il ne faut être ni aveugle ni sourd ni manchot (quoi qu’on y arriverait peut-être avec les pieds…)

La vue et l’ouie associées à une tête pensante capable à la fois d’émotions et de sensibilité mais aussi capable de concevoir, de construire, bref de créer, ce sont nos outils principaux.

Viennent ensuite ceux qui nous sont extérieurs ; les machines, quelles qu’elles soient. Ces machines ne doivent pas nous gâcher nos principaux outils mais plutôt être à leur service. Il faut savoir les utiliser sans se mettre en danger, savoir les maîtriser, en être le maître donc et non l’esclave… Nous ne sommes pas des bêtes de trait !

Dans chaque métier qui fait appel à des machines, il y a des normes de sécurité ; chez les grutiers, les bûcherons, les conducteurs etc….

Nous aussi nous travaillons avec des machines et certaines normes de sécurité existent tant au niveau européen que national. Il faut les connaître et les faire évoluer, car nos métiers ne sont pas “sous surveillance”, il y a dons les risques connus et ceux qui ne le sont pas encore. C’est aussi à nous d’en prendre conscience et de les mesurer.

La première prise de conscience est venue des plaintes des uns et des autres, entendues lors des réunions des professionnels du montage proposées par le Syndicat National des Techniciens et Réalisateurs CGT ; “J’ai les yeux qui brûlent”, “quel boucan, les disques durs !”, “Je n’arrive plus à dormir tellement je suis stressé”…

Enfin nous entendions collectivement ce qu’individuellement, quel que soit notre âge, nous ressentions et ne pouvions confier qu’à quelque uns au coin d’un couloir. Il a donc été décidé de constituer un groupe de travail afin d’étudier les incidences de l’ordinateur sur la santé des utilisateurs, recherche destinée à s’inscrire dans la publication de la brochure : “ça ne colle plus”

Mais les explorations et les recherches prirent du temps et nous avons décidé de publier une brochure à part, plus tard…

Les 6 monteuses qui formèrent finalement le groupe fixe, durent jongler avec leurs horaires professionnels et leur vie privée pour prendre contact avec des spécialistes, lire des brochures obscures, échanger des livres, collationner des articles scientifiques, écrire, raturer, recueillir les récits d’autres monteurs, participer à des colloques, rencontrer des institutions, écrire et raturer à nouveau.

Les périodes de travail intensif éloignaient l’une ou l’autre du groupe, et distendait le fil de nos réunions ; en même temps elles nourrissaient notre réflexion car nous les vivions avec une conscience plus grande.

Si nous avons appelé ce groupe “Santé et plus si affinité”, c’est que, par métaphore, au-delà des maux de dos d’yeux, nous avons pu pousser nos échanges dans la zone non balisée de la création par ordinateur et de la communication via l’ordinateur. C’est cela qu’ont permis nos affinités. Autour de plats qui ont fait de nos réunions des “surprises parties” de plaisir autant que de travail, nos 6 personnalités différentes, d’âges différents (de 30 à 54 ans), aux pratiques professionnelles diverses, syndiquées ou non, ont choisi le risque de la multiplicité des approches et de la fidélité à notre écriture personnelle. C’est le double mouvement d’une volonté commune et du respect de notre diversité qui anime cette brochure.

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